C'est une copine qui m'a raconté qu'un grand magasin de Fribourg faisait chaque année une vente des articles utilisés dans la déco du magasin. Et qu'il fallait venir au moins 15 minutes avant l'heure annoncée et se munir d'un grand cabas.
Cette vente, c'était donc ce matin. Je me suis pointée 20 minutes en avance devant l'entrepôt où avait lieu la vente, avec un grand sac Ikea et des chaussures plates pour courir plus vite (non, en fait, c'est parce que je n'ai que des chaussures plates, grâce à mon hallux adoré). La copine est arrivée deux minutes plus tard, munie de deux sacs Ikea.
A 9h, il y avait environ 30 filles et 2 garçons devant la porte de l'entrepôt. A l'heure pile (on est en Suisse...), celle-ci s'est ouverte, et ce que j'ai vu en premier, c'est un crocodile jaune de plus d'un mètre et trois lapins, jaunes eux aussi, de 2.50 mètres de haut.
La suite s'est passée très vite: tout le monde est entré en même temps, a regardé les mêmes choses en même temps et a mis le grappin sur son bonheur en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire. Et qu'on se dépêche de tout mettre dans son gros cabas, et qu'on se dépêche de sortir pour aller voir ce qu'il y a dans le deuxième entrepôt. Et c'est là que j'ai compris l'intérêt du deuxième cabas: ma copine a posé son premier cabas (plein) à la caisse et l'a muni d'un billet avec son nom. Du coup, elle en avait un autre, vide, pour le deuxième entrepôt.
En plus ou moins 15 minutes, toutes les pièces intéressantes soit avaient disparu dans un cabas, soit étaient décorées d'un billet "Vendu" avec le prénom de la cliente. Oui, parce que forcément, les lapins de 2.50 mètres, difficile de les mettre dans un sac Ikea!
Je m'en suis sortie sans griffures d'ongles, sans entorse et sans coups de coude dans les côtes. Mais quand j'ai eu le malheur de toucher du doigt un abat-jour qui aurait pu m'intéresser, une dame, ou plutôt un cerbère surveillant deux mannequins, trois abats-jours, une penderie et 10 mètres de corde dorée m'a lancé un "C'est à moi!" tout sauf souriant.
Ensuite, il a fallu faire la queue pour payer à l'unique caisse. Toutes en même temps. Les articles n'avaient pas d'étiquette de prix et la caissière ne savait pas les prix. Moi non plus. Mais j'ai quand même fini par payer une petite somme même pas trop crève-budget.
C'est à ce moment que je me suis dit que j'aurais quand même dû aussi prendre un de ces paniers en osier. Je suis donc retournée dans l'autre entrepôt, il restait juste encore un panier, sauf qu'il fallait à nouveau faire la queue pour le payer. Ma copine m'a sauvé la mise, elle était juste sur le point d'atteindre la caisse...
Et voici ce pour quoi je me suis levée tôt un samedi matin de canicule:
Des trucs de déco turquoise (pas possible de trouver un meilleur terme), bien assortis avec notre commode du salon, mais à part ça, aucune idée ce que je vais en faire.
Du ruban rose, or et argent. Parce que tôt ou tard on a toujours besoin de ruban. Et que le ruban, c'est cher.
Un bloc de bois, peut-être pour un transfert d'images?
Et finalement Le panier en osier, parce que les paniers, c'est joli, même si on ne sait pas où les mettre...
C'est sûr, l'année prochaine, je retourne à la vente des articles déco!
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