Nous sommes d'abord allés ensemble à la forêt pour couper quelques branches fines et vertes. Nous avons également ramassé des cupules de faînes (quoi, vous ne savez pas ce que c'est? Moi non plus, je ne le savais pas avant que mon fils ne me l'apprenne. Il l'avait appris à l'école) et des écailles de pommes de pin. Ces écailles sont les restes d'un repas d'écureuil, qui démonte les pommes de pin pour accéder aux graines qu'elles contiennent.
A la maison, j'ai formé une couronne avec les branches et je les ai attachées ensemble avec une cordelette en cuir bordeaux. A la fin, j'ai simplement fait un noeud de chaussure avec les deux bouts de la cordelette.
Ensuite, je me suis attaquée à la partie la plus difficile: tisser la toile à l'aide d'un fil de broderie blanc. Elle n'est d'ailleurs pas devenue très régulière, mais apparemment elle suffit pour retenir les mauvais rêves pour qu'ils soient détruits par les rayons du soleil levant. Le trou au milieu de la toile est important: il laisse passer les beaux rêves.
J'ai enfilé les perles en bois au fur et à mesure pour qu'elles parsèment la toile de manière irrégulière. Au milieu de la toile, j'ai suspendu des écailles de pomme de pin montées avec des perles de bois sur un fil.
Tout en bas de l'attrape-rêve, j'ai accroché deux plumes trouvées par mon fils. A côté, j'ai ajouté des cupules de faînes et des écailles de pomme de pin, montées avec des perles sur des fils blancs.
Au final j'ai eu beaucoup de plaisir à réaliser cet attrape-rêve pour mon enfant, et je me demande pourquoi il m'a fallu si longtemps pour m'y mettre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire